Quand l’été tire sa révérence: Nostalgie et Fierté qui nous frappent en plein coeur.

Maman, est-ce que toi aussi tu ressens ce pincement quand l’été tire à sa fin ? Chez moi, ça me frappe toujours de plein fouet. La fin de l’été, c’est comme un petit déchirement, une nostalgie mélangée à la fierté de voir mes enfants grandir.

Avec les enfants à la maison, l’été c’est souvent le chaos… mais n’empêche, c’est un joyeux chaos. Les journées débordent : les cris dans la piscine et les « regarde-moi, maman ! », les cabanes construites dans le salon qui restent en place beaucoup trop longtemps (à mon goût), les batailles d’eau qui dégénèrent toujours en éclats de rire (ou en crises), les soupers improvisés dehors avec du maïs, des hot-dogs et trop de crème glacée.

Et puis il y a ces petites phrases qui font sourire, qu’on entend qu’en été :

• « Maman, on peut déjeuner dehors ? » (cheveux en bataille, encore en pyjama, bol de céréales en main).
• « Encore 5 minutes dans la piscine ! Promis après j’arrête ! » (alors que ça fait déjà 30 minutes que je dis que c’est la dernière).
•  « On peut faire un feu ce soir ? Pis mettre des guimauves ? » (les yeux brillants, même si on est un mardi soir).
• « C’est pas grave s’il est tard, hein maman ? On n’a pas d’école demain ! On peut regarder les étoiles ensemble ? »

Ces petites phrases-là, elles ont l’air de rien, mais elles viennent me chercher. Parce qu’elles appartiennent à cette version de mes enfants qui n’existe que cet été, dans ce rythme plus doux et plus libre.

Ce qu’on perd vraiment à la fin de l’été

Tout le monde dit que l’été passe vite, mais je crois que ce qu’on perd vraiment, ce ne sont pas seulement les journées ensoleillées. Ce qu’on perd, ce sont ces moments suspendus et les versions de nos enfants qui vont avec.

Parce que l’été prochain, ils auront changé. Ma grande lèvera peut-être les yeux au ciel devant une cabane improvisée. Mon grand voudra passer plus de temps à jouer avec ses amis qu’avec sa famille. Mes deux plus petits ne me diront plus avec la même insistance : « Regarde maman ! Regarde ! » à chaque nouveau saut dans la piscine.

Et quelque part, ça fait mal de réaliser que les rires, les mots et les câlins de cet été-là… je ne les revivrai pas.

L’été, ce moment suspendu

J’aime l’été parce qu’il me donne l’impression que le temps ralentit. On vit différemment, sans cadran ni horaire rigide. On se permet d’être plus légers, plus spontanés.

Un soir, mon plus jeune (4 ans) m’a dit en me serrant fort : « Mamounet, dis demain pis demain pis demain c’est encore congé, hein ? » Et moi, je me suis dit que oui, moi aussi, j’aimerais que demain, demain et les jours d’après soient encore congés.

Avec les enfants à la maison le temps de l’été, ce n’est pas toujours reposant (soyons honnêtes, c’est même souvent étourdissant 😅), mais ce sont des moments précieux. L’été, je les ai près de moi, dans toute leur intensité, et parfois même je me surprends à les redécouvrir. Et même si je rêve un peu, beaucoup, passionnément d’une maison calme, je sais déjà que ces étés bruyants me manqueront un jour. Et je me dirai à ce moment : « C’était ça, le vrai bonheur. »

Septembre : un nouveau chapitre

Puis arrive septembre et le silence retombe un peu trop vite dans la maison après le départ des enfants. Les lunchs s’alignent, les agendas se remplissent, les routines reprennent. Et moi, je reste là, à les regarder partir, un peu plus grands que quelques mois plus tôt, et je me dis : « Voilà. Encore un été de passé. »

C’est beau, c’est nécessaire, et je suis fière d’eux. Mais ça serre quand même le cœur. Parce qu’avec chaque rentrée, on dit au revoir à une version de nos enfants… et on apprend à aimer la nouvelle qui arrive.

Maman, tu n’es pas seule

Alors si toi aussi, tu ressens ce mélange étrange de la joie de les voir évoluer, mais aussi la tristesse de voir une saison se terminer, sache que tu n’es pas seule. On est beaucoup de mamans à avoir la gorge serrée devant ces petits changements qui semblent anodins, mais qui sont en fait des pas de géants dans leur enfance.

Et tu sais quoi ? Peut-être que c’est ça, le plus beau et le plus difficile à la fois : chaque été est unique comme une pause dans le fil du temps. On ne pourra pas le revivre, mais on pourra toujours s’y accrocher à travers les souvenirs qu’on garde dans nos cœurs.

En conclusion

Non, l’été ne se termine pas vraiment. Il se transforme. Il s’estompe doucement dans les sacs à dos rangés, les souliers qui grincent encore, les matins pressés et les soupers autour des devoirs.

Mais il reste vivant : dans nos cœurs, dans les photos floues prises à la volée, dans l’odeur de crème solaire encore imprégnée sur les serviettes, dans les éclats de rire au bord de la piscine…

Alors maman, souviens-toi : même quand la routine reprend et que les journées semblent se remplir trop vite, tu n’as pas à traverser tout ça seule. Il y a des ressources, des conseils, et surtout une communauté qui te comprend, qui t’écoute et qui est là pour toi :

#ReposPourMaman. 🌸