Celui d’une femme passionnée, maman, profondément humaine, rêveuse et idéaliste assumée. J’ai longtemps tenté de concilier mes mille rôles… sans jamais vraiment me choisir. Jusqu’au jour où tout a craqué…
Je m’appelle Joanie. Je suis dans la quarantaine, entrepreneure dans l’âme, toujours portée par mille et un projets, et maman de quatre enfants : trois garçons et une fille, aujourd’hui âgés de 4 à 13 ans. Mon quotidien, c’est un tourbillon d’émotions, de collations, de rendez-vous, de conciliations, de câlins… et de grandes remises en question.
J’ai longtemps cru que je devais tout faire parfaitement. Être une maman présente, une conjointe attentionnée, une amie disponible, une étudiante brillante, une professionnelle compétente, une citoyenne engagée, dire oui à chaque opportunité qui se présentait…
Bref : être sur tous les fronts, tout le temps.
Comme si mon bonheur dépendait de ma capacité à cocher toutes les cases.
Mais la maternité m’a confrontée.
Et, elle m’a transformée.
Quand ma fille aînée est née, j’ai voulu créer un cocon autour d’elle. Je me suis accrochée à chaque instant : je la trimballais à l’université, j’ai prolongé mon congé de maternité sans solde, juste pour ne pas manquer une seule seconde de sa petite enfance.
Le retour au travail, les matins pressés, les séparations à la garderie… je les ai vécus avec un nœud au ventre et les larmes aux yeux.
Un jour, j’ai demandé conseil à son éducatrice pour gérer ses crises de colère, parce que je ne reconnaissais plus ma propre fille. Elle, elle la connaissait. Moi, je la redécouvrais à travers ses yeux. C’est à ce moment-là que j’ai compris : je m’étais perdue en voulant tout faire “comme il faut”.
Et quand mon deuxième enfant est arrivé, je me suis promis de faire les choses autrement. Mais même avec les meilleures intentions du monde… le système, la fatigue, les attentes sociales, les pressions invisibles — tout s’est accumulé. Jusqu’au jour où j’ai frappé le mur. Celui qu’on ne peut plus éviter, ni ignorer.
Le verdict est tombé : dépression post-partum. Épuisement majeur.
Peu importe les mots qu’on utilise, ils étaient lourds de sens.
Ils portaient tout ce que je n’avais pas osé nommer pendant trop longtemps.
J’ai dû apprendre à tout déconstruire pour me reconstruire.
Lentement. Authentiquement. Un pas à la fois
Dans ce grand vide, quelque chose est né. Un appel. Une mission. Une conviction profonde : aucune maman ne devrait se sentir seule, inadéquate ou dépassée sans avoir du soutien à portée de main.
Ce que j’ai vécu, ce n’est pas juste mon histoire. C’est celle de milliers de mères partout au Québec. Et c’est précisément pour cela que ReposPourMaman a vu le jour.
ReposPourMaman : un projet de cœur devenu un mouvement. Ce que je cherchais désespérément à l’époque — du soutien, de l’écoute, des ressources accessibles —, je ne l’ai pas trouvé. Alors, je l’ai créé.
ReposPourMaman, c’est l’espace que j’aurais voulu trouver. Un lieu d’entraide, de connexion et de solutions concrètes.
Une main tendue entre les mamans qui ont besoin de souffler, et un réseau de ressources issues du privé, du communautaire et du public qui ont choisi de s’unir pour offrir un véritable soutien.
Alors que tu sois maman en recherche de solutions, entrepreneure en démarrage ou tout autre acteur désirant épauler les mères du Québec :
ta place est ici.
Mais ReposPourMaman, c’est bien plus qu’un site. C’est un mouvement. Une vision. Un rêve d’un Québec où chaque maman est vue, entendue et épaulée.
ReposPourMaman, c’est une invitation à l’entraide. À demander de l’aide sans honte. À tendre la main. À faire partie d’un réseau où il n’y a ni jugement, ni pression, mais du soutien vrai, humain, accessible.
Rejoindre #ReposPourMaman, c’est poser un geste concret pour un Québec plus humain. Parce que soutenir une maman à la fois, c’est transformer tout le Québec.
« Ensemble, bâtissons un Québec plus doux, plus solidaire, plus humain pour toutes les mères. Chaque fois qu’on soutient une maman, on renforce une famille. Chaque fois qu’on tend la main, on bâtit un futur plus fort. Fais partie de ce changement #ReposPourMaman. Pour toi. Pour elles. Pour demain »
